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Pas à pas…

Dans mes vies professionnelles j’ai accompagné des humains de tout sorte – des bébés de 3 mois et leur jeunes parents, des étudiant.e.s universitaires, des adultes autoconstructeur.trice.s différent.e.s neuroatypiques-, etc…

J’ai été femme de ménage, ouvrière, chauffeur de moto taxi, vendeuse, tenancière de restaurant, éducatrice de la petite enfance, enseignante, assistante diplômée en sociologie de l’éducation, assistante de direction.

J’ai appris qu’indépendamment de nos différents modes de fonctionnement et du moment de la vie dans lequel nous sommes, savoir se soucier et prendre soin de soi est la clé pour réussir à être en présence à soi et en relation avec le monde.

Il me semble que pour apprendre à prendre soin de soi et des autres, prendre soin de la Terre et à partager équitablement, il est nécessaire de créer une manière résiliente d’habiter l’espace et le temps nous permettant de vivre des expériences esthétiques et kinesthésiques avec le vivant.

Neo (Vanessa Kohli)

Mon premier pas sur ce chemin a été de me relier à l’être qui vit en moi (Soi) à situer mon regard, observer les cycles et rythmes de la nature. Sortir du « faire », du « mental » et me reconnecter à tout ce qui est, avec le « ressentir », le « cœur », C’est mon cheminement. Quel est le vôtre ?

Mon deuxième pas a été de visualiser et concrétiser la manière dont je veux contribuer professionnellement aux communautés des vivants et non vivants.

J’aime trouver des solutions inattendues, et c’est bien pour cela qu’il m’est important d’accompagner les cheminements en vue d’installer une dynamique d’interdépendance positive, pour cultiver une polyculture des possibles.

J’ai créé la PàT parce que j’aime partager des expériences authentiques, et que la Terre a besoin de soins humains.

Ce cadre de travail me permet de travailler avec des personnes partageant une forte volonté d’œuvrer avec des artisan.n.e.s locaux qui respectent l’humain et la planète !

Il me permet de garder le haut niveau de cohérence dont j’ai besoin pour fonctionner ! C’est un véritable plaisir pour moi de pouvoir mettre mes valeurs au service de personnes qui comme moi valorisent le travail bien fait, socialement juste et écologiquement viable !

Travailler autrement pour moi est non négociable !

Mon troisième pas vers la résilience a été celui d’accepter que seul.e, je ne peux faire qu’une partie du travail. En réseau, les possibilités sont infinies. Voilà ce que j’appelle la polyculture des possibles !

Avec mes compagnon.e.s trandisciplinaires de voyage, j’aime co-créer des expériences, permettant aux participant.e.s d’expérimenter le plaisir d’apprendre en faisant.

Et malgré le fait que briser les premières glaces me coûte beaucoup en terme d’énergie et que je n’ai pas besoin d’avoir des rapports avec d’autres humains tous les jours/semaine/mois, ça m’apaise beaucoup de faire partie d’un réseau d’intersubjectivité qui  «… introduit une complexité et une diversité, certes sources de troubles et de menaces pour l’individu mais également pourvoyeuses de richesses et d’assurance. Celle-ci implique que l’on s’identifie à une part d’indétermination propre à toute trajectoire de vie. La sécurité consiste alors plutôt à inventer un être avec l’autre qui associe autonomie et dépendance. La conscience de soi rassure l’individu mais elle est interdépendante de son être au monde. » (Bert, 2012)

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