Depuis l’aube du monde, nombreux peuples ont trouvĂ© dans les Ă©toiles et dans les rythmes de la nature, un moyen de communiquer avec le sensible et de s’ancrer dans l’espace-temps (Klein). Depuis les LumiĂšres et la ModernitĂ©, l’Humain est devenu le Sujet de l’injonction « soyez rationnel et placez-vous en dehors, voire au-dessus, de la nature ». Ces discours et leurs pratiques Ă©conomico-sociales, Ă©rigĂ©s en VĂ©ritĂ©, ont collaborĂ© Ă lâĂ©mergence d’un mode de vie dans lequel la nature n’existe que dans sa version romantique. NĂ©anmoins, en paraphrasant Michel Foucault et son concept de biopouvoir, oĂč il y a injonction il y a rĂ©sistance! Les fĂȘtes paĂŻennes deviennent alors un moyen d’exprimer le besoin d’ĂȘtre en relation avec le vivant en dehors des schĂ©mas rationalistes, et Ă l’intĂ©rieur d’une multitude de pratiques animistes hĂ©tĂ©rogĂšnes. Il s’agit lĂ d’une envie de crĂ©er une « maniĂšre d’ĂȘtre dans le monde » (Descola) et de vivre le sacrĂ© (Eliade) souverainement. A l’aune de l’AnthropocĂšne, se relier aux cycles est d’autant plus important pour « amĂ©liorer ou au moins maintenir lâhabitabilitĂ© du monde » (Findeli)
VoilĂ pourquoi la PĂ T ponctue son annĂ©e avec « Pas Ă pas » en mars -pour fĂȘter l’Ă©quinoxe du printemps- et la FĂȘte du solstice d’Ă©tĂ© en juin, suivi d’une journĂ©e de partage avec la sociĂ©tĂ© civile en septembre -pour fĂȘter l’Ă©quinoxe d’automne. Quant au solstice d’hiver, c’est un moment rĂ©servĂ© Ă une journĂ©e de partage entre les collaborateurs et partenaires de la PĂ T.
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