Un rêve partagé?

Écoconstruire et rénover au plus près de ses valeurs c’est gratifiant ! Pourtant, bâtir ou rénover de manière socialement positive en respectant au mieux les limites planétaires est un projet complexe à porter !

Chacun.e d’entre nous envisage différemment les nombreux éléments dissuasifs (éthiques, économiques et humains) freinant l’élan de se lancer dans un tel projet.

Chaque personne approche les problématiques connues du domaine (couacs, travailleurs sous pression, esclavage moderne, dépassements du budget, défauts , litiges en justice et l’ascension des coûts qui vont avec) de manière unique.

Et si avoir une assurance construction ou une protection juridique en matière immobilière et savoir que des médiateur.tricesspécialisé.e.spour résoudre les conflits existent peut rassurer nombre d’entre nous, personne n’a envie de commencer un chantier dans un climat de paranoïa !

Une démarche préventive placée sous l’adage “il vaut mieux prévenir que guérir” sied particulièrement bien au domaine de la construction !

J’en sais quelque chose car après 8 ans de travaux de notre ancien corps de ferme et nombreux défis sociaux et écologiques relevés, nous continuons à grandir avec cette expérience humaine car il y a encore du pain sur la planche !

Il y a des raisons objectives d’avoir peur, tout comme il y a des stratégies pour la dépasser et oser réaliser le rêve d’un chez soi sans dissonance cognitive.

Bien souvent, la première phase de définitions des besoins concernant le projet de rénovation/construction est survolé ou passe à la trappe.

Pourtant, les conséquences, plus ou moins graves, pourraient être évitées si l’on prenait notre “mal en patience”.

Parfois, en prenant du recul et en se reconnectant avec ses besoins intrinsèques on se rend compte qu’il vaut mieux tourner la page, faire de la place à un autre projet répondant authentiquement à votre « pourquoi du comment ».

Si de nombreuses personnes sont anxieuses face à la rénovation ou à la construction d’une maison c’est que nous connaissons touxtes un ou deux exemples de projet dans la construction qui ont tourné au cauchemar !

Que les dégâts soient d’ordre financier ou psychoaffectif, le bilan reste le même ; un plan non réalisé, un projet inabouti et quelques zéros en moins sur le compte !

Négliger la phase de clarification des besoins/rôles/processus pour passer à l’action de suite peut -potentiellement- causer des fissures difficiles à colmater après !

C’est pourquoi j’invite mes client.e.s lors de ce processus « de prendre le temps » pour :

·      clarifier les attentes (livrables)

·      poser les valeurs (prise de décision/suivi/contrôle)

·      harmoniser les visions (projet commun, rôles)

·      définir un horizon (retroplanning)

J’ai développé une méthode, celle du « Rêve partagé », qui permet notamment d’enrichir la phase I de le SIA 102 d’un « Cahier de vie » (i.e. charges) permettant de visualiser leur projet idéal (définition des besoins/limites/stratégies) afin de les réaliser au plus près de leurs valeurs de respect des limites planétaire ;

·      prendre du temps pour faire sens et mettre à plat les non-dits entre les différentes personnes portant le projet (hoirie, famille, couple) afin d’en trouver un compromis, de réécrire un récit commun pour la suite

·      co-construire du sens autour d’une timeline qui respect leur rythme, dans une approche décroissante

Je suis la tierce personne neutre qui garantit la qualité du cadre, qui écoute activement, qui crée un contexte propice à ce que les rêves deviennent des objectifs planifiés à réaliser.

Concrétiser en honorant ses besoins intrinsèques. Du « Cahier de Vie » à la réalisation, nous faisons sens des étapes, identifions les jalons et visualisons l’horizon. Voilà comment je vis l’accompagnement : chaque projet un voyage !

C’est donc avec une intention « de faire sens » que j’accompagne celles et ceux qui cheminent dans cette voie.

C’est dans cette intention que je les invite à regarder au-delà de la peur, à se concentrer sur les côtés positifs du processus.

Créer son pied-à-terre, voilà un beau projet ! De cette aventure et de vos périples pour arriver à destination, vous vous en sortirez grandi ! Voilà ce que je souhaite aux bâtisseur.euse.x.s des mondes ! Qu’ielles co-créent une Poétique de l’espace (Gaston Bachelard, 1957) grâce à laquelle chaque partie prenante trouvera un écho réconfortant de leur foyer idéal.

« Voilà le problème central. Pour le résoudre, il ne suffit pas de considérer la maison comme un « objet » sur lequel nous pourrions faire réagir des jugements et des rêveries. […] Car la maison est notre coin du monde. Elle est — on l’a souvent dit — notre premier univers. Elle est vraiment un cosmos. Un cosmos dans toute l’acception du terme. Vue intimement, la plus humble demeure n’est-elle pas belle ? »

Bâtir un habitat qui nous ressemble, dont l’impact sur la planète a été pondéré, voilà ce qui est gratifiant quand l’on est dans une recherche de cohérence écologique accrue !

Categories:

Tags:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *